Une étude américaine démontre qu'il est préférable de faire appel à un expert de l'image

Après avoir comparé des centaines de photos et la qualité des photos, l'étude des deux chercheurs a montré que la qualité des photos se dégrade lorsque la qualité de la photographie est privilégiée par les amateurs plutôt que par les professionnels.

 

Informatif ou émotionnellement engageant ?

Il y a quelques années, Times Herald-Record s'est séparé de l'ensemble de son service photo pour économiser de l'argent. Toujours d'actualité aujourd'hui, avec l'émergence des photos facile prises à l'aide d'un smartphone, la décision de remplacer le service par des photos prises par des photographes indépendants et "non professionnels" a incité l'étude à être publiée dans le Journal of Journalism and Mass Communication Quarterly. Tara Mortensen de l'Université de Caroline du Sud et Peter Gade de l'Université d'Oklahoma.

A partir de cet incident, nous analysons la différence entre les deux types de publications.


Les deux chercheurs ont donc comparé 488 photos professionnelles et 409 photos amateurs parues dans les journaux. Pour Tara Mortensen et Peter Gaid. Times Herald-Record est une étude de cas intéressante. Alors que le journal continue de publier des photos des deux sources. Mais aussi parce que le pourcentage de photos prises par des amateurs est passé de 19 % à 33 % dans les six mois précédant et suivant le changement de politique.


Les deux chercheurs ont choisi de regrouper les photos en quatre catégories :


  • Informatif : Ces photos sont informatives, mais manquent d'émotion ou de créativité.
  • Graphiquement attrayant : les photos sont prises sous des angles et des perspectives qui les rendent esthétiquement intéressantes.
  • Émotionnellement attrayant : Photos qui expriment l'humanité du sujet.
  • Intimité : Ces images parviennent à créer une connexion spéciale avec le lecteur.


Les photos informatives sont les plus utilisées au quotidien, tandis que les photos intimes sont les plus rares et les plus spéciales.


Les conclusions n'ont pas fait l'objet d'un appel. En termes de photos de qualité photo dites informatives, plus de 8 photos sur 10 réalisées par des photographes non professionnels entrent dans cette catégorie, contre seulement 1 sur 2 par des photographes professionnels.

Les objectifs classés comme "qualité photo attrayante sur le plan émotionnel et graphique" représentaient 49 % des pros. Sans surprise, chez les amateurs, ces deux catégories ne représentent que 17,9% des photos. Enfin, la dernière catégorie, Intimate Photo Quality, comprend 1,8 % des images de recherche. Ainsi, chez les professionnels, le nombre d'amateurs tombe à zéro. L'analyse a également montré que l'augmentation du nombre de vues des photos. Comme ceux qui révèlent l'action. 32,5% correspondant à près de 63% d'images professionnelles


Ainsi, la décision prise de couper les budgets qualité photo des journaux ou des publicités ne va pas forcément dans le sens de la qualité éditoriale ou de l'efficiente d'une campagne.